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 Te Marama à un nouveau mât

30 décembre 2010 14 commentaires

Avant de prendre la mer, il faut finir le grément de Te Marama. Première étape, mettre en place le nouveau mât fraîchement terminé. La bête en carbone et balsa mesure dans les 18 mètres pour un poid estimé de 300 kg. Le chantier n’est pas vraiment adapté à la construction d’un tel engin car situé au bout d’un chemin de terre de 300 mètres avec virages trop sérré pour un passage fluide.
Deux solutions s’offrent à nous : L’hélicoptère ou la voie terrestre. Forcément le premier est inenvisageable, donc on remonte les manches et en avant.
La première étape est de le pauser sur une remorque pour le sortir de son abrit.

Première difficultées, pour prendre le virage il nous faudra retirer deux des montants de ce dernier. Mais après quelques efforts, il est sauccissoné sur la remorque prêt à rejoindre le bords de la route.

La suite ne fut pas une mince affaire. Les 300 mètres de chemin on été parcouru en un peu moins de 3 heures. Il a fallut déployer pas d’effort et d’ingéniosité pour en arriver à ça.

Vous pouvez remarquer que le « oversize » n’as pas résister au chemin… Mais rien à foutre, Patrick et moi on n’est pas néo-zélandais.

Maintenant, s’est bien jolie d’avoir un mât sur le bord de la route mais ce n’est pas ça place. Il faut trouver une grue pour le mettre sur le bateau. Mais il faut le convoyer jusqu’au quai d’Opua, de l’autre côté de la baie. Pas question de prendre le ferry, la marche est trop importante pour cette longueur et la route trop longue… La solution sera un mélange des deux, un bout route pour le porté au bord de l’eau, puis de le remorquer avec le bateau jusqu’à Opua.

Pour la route on bricole une attache remorque que l’on fixe au bout du mât avec de la chambre à air. Le convois se met en route Patrick devant avec le mat moi derrière en voiture balais… Après un départ sous stress, l’efficacité de l’attache donne confiance mais des virages plus serré arrive. De derrière, je vois la catastrophe approché. Mais même si je suis debout sur le Klaxon, Patrick n’entend pas et je ne peux qu’assister à la descente dans le fossé du de la remorque… et du mât. Un petit moment de découragement nous envahi, mais rapidement on regroupe quelques Maori, un petit couple de français attendant la réparation d’un join de culasse et le chargement retrouve la voie du bitume, l’attache remorque a servit de fusible, on l’attache derrière un pickup et on termine les 3 kilomètres en fermant la route par devant…
La remorque est déposé au bord de l’eau. Le lendemain il faut le retirer de la remorque et le positionner à marée basse au dessus du niveau de la marée haute.

Pour en arriver là, à deux paires de bras, il a fallut exploiter tout le potentiel du pivot/levier et centre de gravité.

Le lendemain, levé aux aurores et avec Te Marama nous partons retrouver le mât qui nous attend tranquillement sur ses cales en bois. Avant la pleine mer on glisse 2 dinghy dessous,

la marée montante s’occupera de tout soulever et alors direction Opua avec le mât en remorque reste…

Arrivé à Opua on protège le mât entre les deux coques avec la ferme intention de rester au quai jusqu’au lendemain, jour de mâtage. Malheureusement la place est réservé à un bateau commercial et devons quitter les lieux… Oh pas loin le mouillage est uniquement à quelques centaines de mètres. Nous faisons attention à jetter l’ancre dans un espace à dégagé… Pour cause on se retrouve sur le passage de la régate de fin d’après-midi… On est aux premières loge pour admirer les furieux se titrer la bourre à quelques mètres de nous, créant un joli clapot inquiétant pour la stabilité du mât.

Le lendemain on retourne au quai, on prépare tout pour le grutage mat attaché au quai, et matelat de réception sur le quai, la grue arrive dans 10 min.

A son arrivé, on apprend que le grutage n’est authorisé qu’à l’extrémité du quai, on doit tout déplacer en urgence de 100 m. Une partie de plaisir que de remorquer un mât de 18 mètres au bout d’une drisse de la même longueur avec l’annexe surtout quand tout se met en travers du courant et dérive en direction d’un bateau…

Enfin, le mât s’envole et après un stop sur le quai pour l’équiper,

Décollage

pour retour dans les airs et une pause sans encombre.

Après on se fait virer du quai. Ce matin il y a matage à la chaîne. Pas le temps de ranger le bateau.

Et pourtant le capitaine il est a cheval sur l’ordre. Il se dit qu’un bateau a fini sur les rocher car la boîte d’allumette n’était pas à sa place.

Le matâge a été une grosse étape, maintenant on passe à la fabrication des autres pièces du gréement

Pause des cloisons de renfort sur la bôme de contrôle,

puis fermeture de la boite

Elle sera fixé au mât et lorsque cette arète de poisson

se sera transformée en un magnifique aileron de 3 mètres carrés, l’ensemble assurera le contrôle du gréement.

Mais le plus urgent est de réaliser la jupe de pied du mât

à la liaison pont/mât on a un roulement. Très efficace pour permettre la rotation du mât, beaucoup moins pour ce qui est de l’étanchéité. Et forcément on a eu droit à une semaine de pluie empêchant de faire la résine pour finir la pièce. Le bateau à été une jolie piscine l’espace de ces quelques jours.
Mais dès le retour du soleil on se dépêche de finir mettre en place.

Quand toute ces pièces seront termnier et mise en place, il restera à équiper la voile avec la bôme (une autre) la vergue et les lattes.

En attendant une petite vue de Te Marama avec son noveau mât…

Ce n’est pas chez Bénéteau que l’on fait des voiliers comme ça !!! Il a été conçu pour être marin, haut sur l’eau et perce vague… Il paraît que dans les surfs les coques disparaissent dans les vagues sans ralentir le bateau… J’attend de voir…

En attendant je profite des paysages de la Bay of Island

qui est loin d’être un endroit moche.

14 commentaires »

  • pierrette a dit:

    Coucou le voyageur,
    Quelle fin d’année !!! Un travail de romain, tu auras gagné tes souvenirs et tout ce que tu as encore à voir. C’est impressionnant. OK, ce n’est pas un raffiot!!! La baie est vrament magnifique, les photos me font rêver…
    Tu vas revenir tout en musclessssss….
    Bonne fin 2010 et vive 2011 dans les 40 ème rugissants, je comprends que l’occasion de toutes ces découvertes étaient trop belles.
    Bonne année à toi mon grand, tu es loin, très loin, mais, très prés de nous en pensée.
    Mille Bizouxxxxxxxxxx.

  • tom et coco a dit:

    que dire apres un message comme celui de pierette, j espere juste que tu es aux 35h que tu as pu negocier des tickets repas et biensur le treizieme mois. bon voila c le plus important.nous serons quatre si tu dois t installer ! bon allez bon rugissants et bonne fin 2010. gros bisous la tribu

  • jos et gér a dit:

    Wouahh que c’est dur, pas mal de moments de stress, mais que de joie et quels souvenirs. En plus le paysage est beau et c’est en cet endroit que tu vas passer de l’année 2010 formidable à l’année 2011 qui va encore te réserver pas mal de surprises. Bonne nouvelle année qui s’approche pour toi à grands pas. Grosses bises de nous tous.

  • Pascal a dit:

    Félicitation, quel bon moment tu dois vivre!
    N’oublies pas de balancer une bouteille de champagne pour l’arroser :wink:
    Passes un bon réveillon amuses toi bien et à l’année prochaine biz :lol:

  • mich et ghis a dit:

    notre petite pensait que tu était sur une barque, elle a complètement changé d’avis.Vous aurez mérité une bonne traversée apres tant de travail. Que de souvenirs dans la tête et dans les yeux. bizzz.

  • pink a dit:

    pfff, cte brute de bateau …. trop la classe :) départ prévu pour quand ?

  • admin a dit:

    Oui oui plein de bon moment pour moi… Je pense bien à vous aussi et vous souhaite à tous une bonne année.

    @Pascal : Jeter une bouteille de champ !!! t pas un peu fou non !!!

    @Pink : et encore tu ne l’as pas vu quand il avait une aile d’avion sur le dos… Elle sont dispo ici, sur le site de l’architecte

  • pierrette a dit:

    Plus personne ne fait de commentaire !!! Que font les copains-copines, ils dorment sur leurs lauriers ???
    Alors moi, un petit mot pour t’encourager à bien bosser avec ton pote.
    A quand les prochaines photos ?
    Bizzzzzzzzzzz
    Pierrette.

  • garestou a dit:

    C’est juste qu’on est jaloux !!!

    Il va partir en croisière tropicale pendant 3 mois, alors qu’on est dans le froid et les nuages :(.

    Bonne année 2011.

  • admin a dit:

    Ok ok… je vais mettre quelques photos en lignes….

    En attendant la croisière tropicale, s’est une dépression tropicale que l’on va prendre sur la gueule dans la nuit de mardi à mercredi… sauf si ça change d’ici là… ça n’arrête pas de changer pour dire vrai…

  • pierrette a dit:

    Ah!Ah! Jaloux les copains….. Ca c’est pas bien ! Et puis il bosse « le Fab » en attendant de retrouver son Boss, il l’aura gagné sa traversée…
    Ici brouillard depuis plusieurs jours, doux et miracle aujourd’hui le brouillard s’est évaporé, grand soleil, ila va faire une très belle journée.
    La météo N.Z s’est peut être « plantée » et la dépression partie vers un ailleurs.
    A bientôt et bizzzzzzzzzzz

  • christine a dit:

    Salut Fabien :)

    en espérant que la dépression ne retarde pas trop votre départ.
    Et ces photos ????
    Les copains sont occupés en début d’année galettes et recettes :)

    Bisous A+
    Christine

  • tom et coco a dit:

    salut ma poule en esperant que la depression ne te guette pas trop!!! sinon pense tu alimenter ton blog avec quelques articles un peu plus interressant que l annee derniere. bon je deconne mais ca me manque de te voir en activite. allez bise de la tribu

  • admin a dit:

    Bon ben j’ai répondu a vos attente, voici un nouveau post. Pas complet mais je craignais un coup d’état…

    Pour la dépression tropicale la météo Nz s’était trompé… elle devait nous longer, on l’a prit pleine gueule !!! Mais pas de problème, on a profité de cette journée à bords pour régler les éoliennes, s’est plus pratique quand il y a du vent.

    Recette, recette… genre pour faire des galettes :roll:

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