Nouvelle-Zélande : Montagne, plage et grands espaces
J’abandonne les îles tropicales du Pacifique pour les espaces plus tempérés de la Nouvelles Zealand. Et quitte à risquer l’hypothermie après avoir retrouver les Lapinous à l’aéroport d’Auckland, direction l’île Sud avec atterissage à Christchurch pour une petite quinzaine de road trip.
Christchurch est situé sur la côte ouest, mais comme nous n’avons pas la passion des villes, direction l’ouest en cette fin d’après-midi pour un petit run d’initialisation. Malgré la différence de température importante, le soleil est bien installé le premier campement bien agréable.
Le lendemain on reprend la route direction Arthur’s Pass. Déjà les premiers paysages correspondent à l’idée que j’avais du pays.
En regardant au loin il y a les premières neiges. Le défit de la journée est donc d’aller la toucher.
Arrivé à Arthur’s pass, le temps risque de se couvrir et on nous conseil une randonée de 3 à 4 heures terminant sur une avalanche continue. Le genre de coulé de neige qui ce vide quotidiennement à cette période.
Les paysages sont résolument de montagne…
Ca change de cocotiers. A tel point que après une 40 minutes de marche…
rencontre avec la neige. Défit réussi !
Et peu de temps après on arrive au pied de l’avalanche.
le passage étant bloqué par l’avalanche, il est impossible de continuer plus loin. Nous sommes revenu au bout de 2 heures un peu déçu par la longeur réelle de la promenade.
En plus nous avons faillit nous faire voler le van par les Kea
Les seuls perroquets alpin du monde. Ils sont bien dodu et sont prêt à se barrer avec les joins des portières et pourquoi pas les roues.
La météo devant se mettre à la neige, nous décidons de quitter Arthur’s pass jusqu’à la côte ouest
Et effectivement le lendemain le mauvais temps est là. Une journée de pluie nous attend. En fin d’après-midi nous arrivons à nous glisser jusqu’à Franz Josef Glacier. Il se trouve tout juste à 300 mètres d’altitude et à quelques kilomètres de la mer…
Ambiance pluvieuse tout de même.
Alors que partout les glaciers reculent, celui-ci ainsi que son voisin Fox Glacier se trouve dans un cycle d’expansion probablement lié aux 15 mètres de pluies annuelles les alimentant. Autant dire qu’il n’est pas étonnant de se retrouver sous la pluie.
Quant à Fox Glacier, en attendant le lendemain le beau nous accompagnera
Au fond le Mont Tasman où se forme le glacier
et la découverte d’un point de faible apesanteur
Après toute cette montagne direction 20 kilomètres plus à l’est pour une belle balades en bord de mer.
Pour les amateurs de bois flotter et de galets cette plage est un paradi.
Pour les amateurs de coucher de soleil. N’en parlons même pas, avec un coucher sur la mer premier classe,
mais en lui tournant le dos, on ne perd pas au change
avec le mont Tasman et le mont Cook vu depuis la plage de Gillespies. Heureusement, le soleil met une plombe à se coucher, ça à du bon côté d’être proche des antipodes…
Et puis cette plage de Gillespies est pleine de surprise comme la rencontre au détour d’un chemin de Fatima avec qui j’avais voyagé quelques jours sur Sumatra. L’occasion as été trop belle pour ne pas partager une bière et quelques bons plan comme celui d’une colonie d’Otarie à fourrure plus proche que celle indiqué et qui fut un echec de près de 4 heures de marche quand même.
Et sur le retour j’ai retrouvé Gandalf. Il s’est détourné pour un temps de la magie et préfère chercher l’or dans le sable noir de la plage.
et avec deux poignets de sable, il me sort ces quelques paillettes.
Un bon score d’après lui.
Avant de partir pour Millford Sound. Les Fjords au sud de l’île. Un second arrêt matinal au Lac Matheson pour voir le reflet des Monts Tasman et Cook. Photo de carte postale garanti
Le premier jour, nous n’avions eu droit au reflet de nuages…
Voilà pour ces premiers jours sur l’île sud. Déjà quelques bonnes heures de marche au compteur et de jolies courbatures aux cuisses. Bientôt la suite de la ballade.
Bonjour Fabien,
je suis interessée par le bois flotté et les galets. Mais si je viens ils risquent de me revenir un peu cher. Alors je te laisse profiter tout seul ainsi que des beaux couchers de soleil. Pour la pluie pas besoin d’aller la bas. Ici on en a ainsi que du vent. Grosses bises.
Josette
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