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 Le Rinjani en short

19 juin 2010 4 commentaires

Ce titre n’est pas une manière imagée de dire que le Rinjani est un treck tout public mais que, pour l’ascension, je n’avais qu’un short à me mettre. A notre arrivé en Indonésie, les informations recueillies annoncaient le volcan Baru en éruption interdisant l’accès au massif. Nous avions abandonnés l’idée et j’avais laissé en gardiennage pantalon et vêtement chaud à notre loueur de moto.

Les informations obtenu au cours de notre périble indique l’activité effective du volcan Baru situé au centre de la caldéra sans pour autant fermer l’accès au sommet.

Après une session surf sur à Sekongkang sur la vague tropical, nous prenons la route pour atteindre Senaru, la ville d’où s’organisation les trecks sur le Rinjani. Pour cela, on va placer une dernière fois nos motos sur le ferry pour rejoindre Lombok.
Après une sympatique route entre Rinjani, rizière et plage de sable noir, nous arrivons à Senaru en fin d’après midi. Pas de doute, on est bien dans le fief du Rinjani. Chaque hotel contient Rinjani dans son nom et organise les sorties. Le choix va se faire naturellement. A peine les motos arrêtées, on se retrouve à boire un café dans l’hotel d’en face.
J’expose la situation :
Il me faut intégrer un groupe partant demain pour le treck 3 jours et 2 nuits avec ascension du dit sommet et départ depuis Sembalum. Un coup de fils plus tard je suis exocé. Quelques discution plus tard le problème tarifaire et résolus. Il me reste à prolonger de 2 jours la location de ma bécanne… également résolu en un coup de téléphone.

Venont en au fait le Rinjani est tout simplement le plus haut sommet Indonésien. Il culmine à 3627 mètres est même si techniquement le treck n’offre pas de difficulté, les dénivellés annoncés mettent les jambes à rude épreuve.
Le volcan s’est effondré il y a bien longtemps formant une gigantesque caldéra rempli par le lac Anak Segara et depuis 1994, le cone du volcan Baru à fait son apparition
En résumé, je vais grimper cette caldéra, monter au sommet descendre dans le cratère, ressortir de l’autre coté pour redescendre sur Senaru.

Après une nuit courte pour cause de literie pas vraiment top je me réveil bien dans le gaz. Confirmation reçu par Nico j’ai vraiment pas la mîne des grands jours un bon rhume en prime. J’avale un petit déjeuné, prépare un tout petit sac, porteurs oblige.
Un rapide au revoir à Nico qui doit retrouver ça Lapinette le lendemain soir. La bonne excuse pour ne pas affronter la bête ;)… Rendez-vous mercredi à Gili Trawangan… Mais dans quel état ?
Je saute à l’arrière du Pick-up et fait la connaissance de Capucine et Julien un couple de belge également venu en découdre.
J’arrive à Sembalum, passage au poste de garde pour remplir le registre. Au milieu de la pièce trone une maquette en 3D du volcan. Ben c’est pas gagné !!!

Jour 1 :

Pour descendre, il faut commencer par monter. Bien là ça va commencer fort, Sembalum se situe à 1000 mètres d’altitude et le camps de base se trouve à 2600 mètres, sur le bords de la caldéra. La matinée se déroule tranquillement par une marche d’approche sur les contreforts du volcan,

peu de dénivellé avalé jusqu’à la pause déjeuné. Je trouve ça plutot inquietant. Enfin, le repas est préparé avec talent par notre guide qui mijote une Soupe Indonésienne. Sur toute la durée du treck on aura le droit à une cuisine savoureuse faite dans des conditions rudimentaire.

On repart dans la brume, et rapidement le montée commence à être sérieuse. La pluie se mêle à la partie, je passe en mode marche et avale avec régularité le chemin.
J’arrive au sommet, au dessus de la pluie. Des enfants sont là, ils ont encore à descendre au bords du lac pour y pêcher… Au fait, ça fait 7 heures que je suis parti et il leur reste 3 heures pour atteindre le lac… En quelques échanges ils m’indiquent la direction du camps de base situé à une dizaine de minutes. J’arrive frigorifié et je me réchauferai que le lendemain avec le lever du soleil.
Le temps est très nuageux. Les alternances me permettent de découvrir le lac… Spectacle grandiose.

A j’oubliais pendant toute la monté et encore une fois en haut nous somme accompagné par le bruit des éruptions du Baru.

Le reste du groupe me rejoint un long moment après et on s’active pour installer le campement.

Ce soir je bas mon record de coucher 19H16 alors que je règle mon réveil pour 2h30.

Jour 2 :

Nous y voilà après un café quelques gateaux, nous partons pour 3 Heures d’ascencion jusqu’au sommet. Objectif, arriver à l’heure pour le lever de soleil. Et surtout éviter d’être en avance si on reste immobile en plein vent à 3726 mètres d’altitude…
Rapidement je rejoins un groupe dont la vitesse de progression me convient. Le vent froid met les organismes à rude épreuves avec pour seul repère la portée des lampes frontales et en point de mire les groupes partis plus tôt. Derrière nous une colonne de lampe, sur la droite les fumées rougeaoyant du volcan Baru et tout autour des orages sur les plaines de Lombok.
Une pause avant d’attaquer le clou du spectacle. Vous avez déjà monté la dune du pila ? Eh bien vous prenez un sable plus grossier vous mélanger quelques pierres et par plus de 3500 mètre d’altitude, vous montez ça pendant 1 heure…
J’arrive au sommet un peu en avance et rejoins un petit groupe s’abritant du vent derrière un rocher.
Le jour pointe, je parcours les quelques mètres nous séparant de la plate-forme sommitale. Un bruit explosion atteint mes oreilles, je porte mon regards vers le lac et vois quelques centaines de mètres plus bas, le cratère du Baru rempli de lave.

Juste une dizaine de personne atteindront le sommet pour le lever de soleil, une poignet avec un peu de retard et quelques autres, ne s’avouant pas vaincu, croisées lors de la descente.

Enfin, le soleil sort de derrière les nuages. Aussitôt l’ambiance se réchauffe et les sourires arrivent sur les visages.

Encore quelques minutes à s’avourer le spectacle à 360° et il faut reprendre la direction du camps de base.
La crête sabloneuse final.

Le Baru fumant et le lac Segara Anak vu du sommet du Rinjani.

Le début de la descente se fait en courant. Un vrai plaisir, mais un peu frusté de dévallés en 10 minutes où j’ai mis 1 heure d’effort en sens inverses.

Le lac Segara Anak et le volcan Baru sortent peu à peu de l’ombre du Rinjani.

J’attend avec impatience une éruption du Baru… Je là veux mon éruption !

J’arrive au camps de base et je suis accueillit par le guide avec un Banana Panacake et un Thé. Il me met en garde contre les singe voleur de panacake… D’autre n’auront pas cette chance et verront leur petit déjeuné disparaitre.
La journée n’est pas terminé, pliage de tente et direction le fond du cratère et le bord du lac. 2 heures de descente à flanc de caldera.

Un bien beaux spectacle nous y attend…

se Volcan Baru est vraiment magnifique.

Mais toujours pas d’éruption.

Un petit tour vers les Hot Spring (source chaude). On peut même choisir la température de son bain.
Pas celui-ci… Il est en ébullition.

On est guidé vers le grand bain avec chute d’eau massante.

Après 30 minutes de trempette, je ressort avec des jambes toutes neuve (enfin presque).

Un bon repas au bords du lac et s’est repartis pour 3 heures de grimpette vers le haut de la caldéra. Un passage de 10 minutes dans la forêt et le Baru entre en éruption. Je crois qu’il me nargue :(

Le reste de l’ascension est une fois de plus magnifique entre forêt et paysage grandiose.

Et dire que ce matin j’étais sur la petite pointe sortant des nuages.

Je reste un long moment sur le bord de la caldéra à profiter du paysage et à discuter avec les autres randonneurs.
L’ambiance est vraiment sympa avec un large panel culturel.

Puis il faut rejoindre le campement situé une vingtaine de minutes en contrebas. Une nouvelle éruption à lieu une fois les talons tournés.
Un maginifique coucher de soleil sur mer de nuage nous attends… Ce rinjani est vraiment une salle de spectacle.

Jour 3 :

Le dernier jour, n’est qu’une longue descente vers Sénaru près de 2000 mètres quand même. Mais moi je n’ai pas eu mon éruption ! Alors rendez-vous est pris à 5h45 avec deux allemandes et un suisse pour remonter au bord de la caldéra admirer le lever de soleil de l’autre côté.
On arrive au bords de la caldéra vers 6h20. Les groupes ayant dormi au pied nous regarde avec de gros yeux ! Vous arrivez d’où ? On essaye de les rassurer mais ils nous prennent malgré tout pour des fous.
J’apprend qu’à la tombée de la nuit précédente, le Baru est entrée en éruption avec projection de lave… Les roches incandescente retombé sur l’île…
Encore un magnifique levé de soleil et alors que je suis prêt à redescendre, un panache de fumée s’élève du cratère du Baru, suivit quelques secondes plus tard par le bruit de l’explosion.

J’attaque mes 2000 mètres de descente jusqu’à Senaru bien content d’avoir donné un petit coup de collier pour voir une dernière fois le cratère.
Le retour vers Senaru se passe au travers de la forêt et de la jungle.
Après avoir entendu que les forêts de Lombok son peuplées de Black Monkey, j’ai la chance de les voir évoluant dans les arbres. Les bêtes sont bien plus grosse que les macaques habituellement rencontré, mais aussi plus distante.

Nous arrivons à Senaru vers 13H ou nous nous congratulons de nos 3 jours devant une Bintang.

Ne voulant pas reprendre la moto sans une nuit de sommeil, je passe la soirée à Senaru. Apprenant ça, Salman, notre guide vient me chercher à mon hôtel et m’emmène chez lui au fin fond de Senaru. Il habite une maison traditionnel Sasak faite de bambou tressé et d’un toit de chaume. Il m’invite à boire une noix de coco et un thé. Un moment très agréable ou il me fait découvrir la culture Sasak.
Avant de me déposer à mon hotel, il me fait visiter les rizières de Senaru… Une très bonne manière de cloturer 1 mois et demi de découvertes Indonésiennes.

Je me réveil le lendemain, les jambes lourdes. Après une bonne scéance d’étirement direction Mataram pour déposer ma moto puis Gili Trawangan retrouver les Lapinous, rendre visite aux tortues et me poser un peu.

Pendant le treck, j’avais ma petite balise. Vous pouvez donc suivre le tracé. Par contre j’ai oublier pour la descente vers Senaru. Rendez-vous dans la section Carte des voyages ou directement ici Trace GPS du Treck

Nota : N’ayant plus d’appareil photo, cet article est illustré avec des photos de téléphone. La qualité n’est pas au rendez-vous… Dans la vrai vie le Rinjani est une succession de carte postale.

4 commentaires »

  • mich et ghis a dit:

    tu vas revenir avec des mollets de sportifs,fallait emmener les mecs du foot.bizzz.

  • jos et gér a dit:

    Nous avons monté la dune du Pilat mais rien à voir avec ce que tu as fait ils ont mis des escaliers en plastique. Mdr. Gros bisous, bon courage.

  • admin a dit:

    Parle pas des escaliers !!! Je dis partout que je la grimpais l’hivers dernier pour m’entraîner… ;)

  • christophe a dit:

    t fada :) mais c est beau …

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