Déjà quelques jours que l’ancre est tombée dans le baie d’Atuona à Hiva Oa. L’île est connue grâce à Brel et Gaugin, mais elle renferme d’autre qualité.
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L’hivers approchant et la position relativement sud des Australes nous pousse à regarder vers le nord. En plus les fêtes du Heiva (le 14 juillet à la sauce Polynésienne) approchent et on voudrait assister à la version Marquisienne.
Rurutu, Rimarata, Ravaivae, Rapa et Tubuaï sont les 5 îles de l’archipel des Australes. Pour nous l’ancre est posée à Tubuaï, la Capitale !!Mais je vous rassure ça reste très clichés Polynésien.
11 mois après avoir quitté la Nouvelle-Zélande et Tauranga, je suis de retour à Sulphur Point prêt à embarquer pour les îles du Pacifiques. Après 1 mois et demi de préparation et un faux départ du à une météo évoluant défavorablement nous voilà prêt à emboîter le pas d’une dépression situé bien nord et se déplacement lentement.
Le blog est resté un long moment en standy mais ayant de nouveaux billets d’avion en pôche je me dis qu’il est temps de boucler la boucle. Alors retour en arrière de quelques mois alors que Te Marama n’avait pas encore retrouvé son aile.
Les posts sont un peu espacé depuis ma sédentarisation en Nouvelle-Zélande ne veux pas dire que je ne suis pas actif. Les travaux avancent bien et on commence sérieusement à tourner les yeux vers la porte de sortie.
Je cède à la pression des lecteurs et apporte quelques nouvelles et photos. D’ici peu j’enrichirai cet article car des photos sont prisent mais toujours dans l’appareil qui lui même est resté à l’atelier.
Avant de prendre la mer, il faut finir le grément de Te Marama. Première étape, mettre en place le nouveau mât fraîchement terminé. La bête en carbone et balsa mesure dans les 18 mètres pour un poid estimé de 300 kg. Le chantier n’est pas vraiment adapté à la construction d’un tel engin car situé au bout d’un chemin de terre de 300 mètres avec virages trop sérré pour un passage fluide.
Alors que je devrais boucler mon sac le mettre dans l’avion et prendre la direction de la maison. Voilà que je le pose dans la cabine d’un voilier.
Après avoir « flirter » avec le grand sud et ses bêtes caractérielles et regarder les Lapinous s’enfuir sous les tropiques, me voilà partir dans une petite boucle dans l’île Nord .
Nous basculons de la côte ouest à la côte est. Plus de coucher de soleil sur la mer et pour les levers de soleil, ben il est trop tôt. N’empêche que passer un moment sur la plage avec un bouquin est toujours aussi agréable.